Le Reiki nous offre une quantité infinie de leçons qui, une fois intégrées, peuvent nous apporter le cadeau profond de l’autoguérison. Un de ces cadeaux pour moi a été quand j’ai pu me guérir de la dépression clinique et m’aligner à mon « vrai moi ». Autrement dit, j’ai appris à être vraie. Je me suis libérée de toutes les attentes ou les limitations venant de la part des autres. Et j’ai aussi appris à me libérer des attentes venant de mon propre ego.
Souvent, nous apprenons à faire, dire ou être ce que les autres attendent de nous. Ainsi, nous nous éloignons de notre « vrai moi » par peur d’être jugés ou même punis.
Quand nous étions enfants, peut-être que nous avons senti que nous étions différents par nos vêtements, notre look, notre façon de parler et les autres enfants se moquaient de nous à cause de cela. Si nous avons grandi dans un foyer dysfonctionnel (famille dans laquelle le conflit, les tensions, la négligence et même l’abus des enfants sont présents, tout cela avec l’accord tacite des autres membres de la famille), il est possible que nous ayons peur d’avoir un comportement différent de celui indiqué par les membres de la famille.
Par conséquence, nous grandissons avec un sentiment d’être moins que les autres, avec la peur de parler honnêtement et même avec la peur d’exprimer nos émotions ouvertement. Cela peut avoir comme résultat que nous « stockons » beaucoup de colère, de joie, de tristesse, et tout autre sentiment authentique, tout cela pêle-mêle. Cela fera que l’énergie circulera moins bien, non seulement au niveau du corps physique, mais aussi des corps éthériques. Résultat : des maladies/problèmes mentaux, émotionnels et même physiques peuvent apparaître.
Quand nous nous séparons de notre « vrai moi », nous pouvons avoir tendance à vouloir faire et être comme les autres et, avec le temps, nous « oublions » qui nous sommes vraiment … un merveilleux Être de Lumière Divine, libre d’expérimenter la vie, comme le cœur nous en dit.
Parfois, il y a des amis ou des membres de notre famille avec des bonnes intentions qui nous conseillent de suivre un certain chemin, qu’ils considèrent plus adéquat pour nous. Par exemple un artiste – ou un praticien de Reiki – devrait se trouver un « vrai travail » ! Ou un enfant qui est très indépendant devrait être comme ses frères et sœurs, plus obéissant et posé. Bien que ces suggestions et attentes puissent être considérées comme étant « pour notre bien », en même temps elles peuvent limiter notre liberté et ternir le côté magique de la vie.
Je me suis retrouvée moi-même dans une situation comme cela il y a 23 ans. J’avais oublié combien la vie peut être belle, magique et merveilleuse. A travers les expériences de la vie et suite à mes propres choix, j’avais tous les symptômes de ce que les médecins appellent « dépression clinique » (NR : la dépression clinique est un état de dépression prolongée qui n’a pas forcément une cause concrète. Appelée aussi dépression majeure.) A cause de ce déséquilibre, j’ai été paralysée physiquement pendant plusieurs mois – j’avais créé la situation en me séparant de mon « vrai moi ». J’ai senti que j’étais arrivée en état d’addiction au travail, au travail à la maison, au rôle de maman et de femme, en faisant de mon mieux pour vivre tout cela tel que je devrais le vivre. Je pensais que tout allait bien, que grâce à moi tout autour de moi était cohérent… et je me suis oubliée complètement. La dépression me montrait que j’avais limité mon « moi » presque toute ma vie.
Heureusement, deux mois avant d’être diagnostiquée, j’ai été initiée au Reiki II ; malheureusement, je n’ai pas du tout travaillé avec les outils que j’ai reçus lors du stage.
Ma formation de Reiki a été minimale. Au 2e degré, bien que j’aie reçu les symboles, je n’ai pas appris grand chose sur leur utilisation. Cependant, je me rappelais que le symbole mental/émotionnel pouvait aider contre la dépression, mais de quelle façon … ?
C’est de cette façon que j’ai appris que le Reiki peut être notre professeur et nous enseigner comment l’utiliser :
J’ai demandé d’être guidée et les informations arrivaient ; j’ai pu ainsi me guérir de ma dépression clinique en un temps record (personnellement, j’étais allergique aux médicaments, mais si vous ne l’êtes pas, ces suggestions d’utilisation du Reiki peuvent être ajoutées en complément des conseils reçus de la part de votre médecin).
Le protocole que j’ai utilisé était très simple : tous les matins et le soir avant de m’endormir, j’activais le symbole de distance (HSZSN) pour me connecter à mon « moi profond ». Ensuite, j’activais le symbole mental/émotionnel (SHK) et, en plaçant mes mains sur mon corps intuitivement, je laissais l’énergie passer librement, en utilisant ma respiration pour renforcer la Lumière.
Pendant ce « traitement », j’inspirais l’énergie profondément et à chaque expiration j’expulsais la tension intérieure. Et, le plus important, je devenais consciente de mes pensées, ressentis et actions qui ont contribué à me séparer de mon « vrai moi ». C’était comme si mon « vrai moi » avait été emprisonné par mes essais de plaire et de prendre soin de tous et de tout dans ma vie. J’ai pris conscience également des choix que j’ai faits qui étaient en totale dysharmonie avec mon vrai moi.
Pour moi, prendre conscience a été la clé. Au fur et à mesure que je prenais conscience de chaque aspect et choix qui avait créé la dépression, je pouvais le changer. Parfois, la solution était de changer simplement une façon de penser ou de me comporter. D’autres fois, il s’agissait de changer la façon de voir les circonstances dans le passé ou de découvrir la leçon implicite dans l’expérience. Plus j’avançais, plus j’étais décidée à changer tout ce qu’il fallait pour guérir. La guérison commence déjà quand nous avons choisi de modifier la cause.
Avec chaque séance, j’étais de plus en plus légère et plus j’étais légère plus mon « vrai moi » était libre. J’étais en train de me rappeler qui j’étais – et j’ai commencé à répondre aux circonstances de la vie avec plus de douceur. Très rapidement, la paralysie se retirait et mon corps fonctionnait de mieux en mieux.
Cela fait 23 ans que j’ai guéri de la dépression et les symptômes ne sont jamais revenus. Au cours des années qui ont suivi, j’ai vécu une vie riche d’expériences, certaines difficiles qui auraient pu réactiver d’anciens schémas de comportement. Au lieu de cela, j’ai utilisé le Reiki pour me connecter à mon vrai moi et le SHK pour m’aider à réagir d’une façon saine. Chaque jour, je fais de mon mieux pour prendre les décisions qui m’aident à rester libre pour être qui je suis. Je suis consciente que lorsque mon « vrai moi » est réellement libre, je suis libre pour vivre ma mission Divine dans cette vie.
J’espère que cet article vous aidera, vous-même ou quelqu’un que vous connaissez. Que vous ayez souffert de dépression ou pas, le Reiki peut nous aider à être nous-mêmes, libres de nous reconnecter à la magie de cette vie.
Laurelle Shanti Gaia