Les Chroniques de Michel…
– par Michel Barrière –
Nous avons l’habitude de conclure nos affirmations par la phrase : pour le bien de tous et en harmonie avec l’Univers. Certains impénitents, dont je suis, l’ont un peu modifiée ainsi : pour le plus grand bien-être de toute vie et en harmonie avec le Tout. Mais peu importe, pourvu que l’esprit subsiste. Cette simple phrase veut dire beaucoup et mérite que l’on s’y attarde un peu. Elle mérite aussi un peu d’approfondissement.
D’abord, pourquoi parler de toute vie : sans doute pour pouvoir considérer tout ce qui est. Bien au-delà des formes d’existence que prennent toutes les vies, nous pouvons inclure celles qui ne sont pas manifestées, et aussi celles dont nous n’avons pas conscience. Notre position d’être humain nous met dans une situation d’intermédiaire entre un infiniment « petit » et un infiniment « grand ».
Si bien que nous avons un devoir envers cet infiniment « petit ». Pensons aux élémentaux du genre des particules subatomiques comme les quarks, les électrons, les neutrons, les protons, pour ne citer qu’eux, aux atomes, aux molécules. Ils sont dans nos structures propres et hors de nos structures. Il est évident que notre façon d’être les conditionne sans pour autant leur enlever leur identité. Elle peut être un facteur favorisant leur évolution. Nous avons une responsabilité ici.
Mais nous avons aussi un devoir envers cet infiniment « grand ». Pensons que nous sommes des âmes et des monades. Nous avons vie et existence dans un système planétaire, un système solaire, un système galactique, un système dit Univers. Bon nombre de physiciens plaident la cause d’un système plus complexe qu’ils nomment multivers. C’est pourquoi nous pouvons faire une synthèse en parlant du Tout.
Chacun des systèmes cités plus haut possèdent des lois qui nous concernent, même si nous n’en avons pas une conscience très élevée. Ces lois sont des moyens d’évolution pour ces systèmes. Pour autant que nous en ayons conscience, il est juste de coopérer à ces lois car elles permettent en même temps notre propre évolution.
Considérer ces systèmes et leurs lois nous rapprochent de notre identité la plus profonde et supérieure que certaines traditions nomment monadique. Ce mouvement vers l’identité nous rapproche des vies dont les manifestations sont ces systèmes ainsi nommés. Il nous permet d’entrer dans des desseins plus vastes dont nous sommes dépendants sans forcément les connaître précisément et en détail.
Et même, si nous n’avons qu’une conscience réduite de cet ensemble infiniment « petit » et infiniment « grand », notre pratique du Reiki peut nous servir pour nous mouvoir de la meilleure façon dans cet espace infini. Nous avons placé Reiki sur le piédestal de l’énergie absolue et totalement bienveillante et peu importe si c’est à tort ou à raison, car il nous donne l’imprégnation suffisante et nécessaire pour être dans la disposition d’ouverture qui donne accès à cet espace infini, à ces systèmes du plus petit au plus grand et au Tout.
Il est évident que prendre conscience de tous ces systèmes est insuffisant pour avoir la maîtrise qui va avec. Mais c’est un début. Reiki nous met sur la voie qui permet les résonances permettant de s’engager sur la voie de la connaissance et de l’identification de ce sentier d’évolution de tout ce qui est.
Il se déroule devant nous et nous incite à le parcourir. Que notre regard se fixe vers les horizons radieux de cette évolution, sans se retourner. Qu’il accompagne nos pas dans ce mouvement vers l’avant qui est l’essence même du vol d’Être qui nous habite.
Puissions-nous entraîner toutes les vies que nous contactons dans ce magnifique voyage. Quand nous concluons nos actions par cette phrase, prenons en considération toutes ces dimensions et installons notre action dans ces dispositions pour être au service de tout et du Tout.
Et qu’il en soit ainsi pour chacun de nous et pour nous tous !
Michel Barrière
Maître Reiki et plus…