La période postpartum peut être absolument terrible. La pratique du Reiki peut aider.
Voici l’histoire d’une femme qui a vécu cela.
Le matin de la Fête des mères, j’étais en train de pleurer d’une façon incontrôlable. Ma maman et ma belle-mère essayaient de me consoler, mais les hormones étaient en révolution. Je souffrais de dépression postpartum.
Mon mari ne comprenait rien à mon comportement illogique. Comment pouvait-il comprendre que j’étais une ratée parce que je n’avais pas assez de lait pour notre précieuse petite de deux mois !?
En manque de sommeil à cause de l’allaitement toutes les trois heures, je ne pouvais pas penser droit. Même quand elle allait bien, blottie contre moi, je me demandais qu’est-ce qui pourrait aller mal ou qu’est-ce que je pourrais encore faire de mal.
Mon médecin et mon mari m’ont convaincue que le bébé n’avait pas le poids adéquat et que je devais lui donner du lait en poudre. Mon esprit chaotique, dérangé par les hormones, qui se jugeait terriblement avait des grosses difficultés à accepter les besoins concernant la santé de ma fille.
Dès qu’elle a commencé à boire le lait en poudre la nuit, j’ai récupéré un peu le sommeil et j’ai recommencé à penser un peu plus clairement. Et je me suis rappelé ma pratique du Reiki qui m’a aidée tout le long de la grossesse, en calmant mon anxiété, en me soulageant quand je souffrais et en m’aidant à dormir.
Après la naissance de ma fille, j’étais trop fatiguée, je n’avais même pas la force de placer les mains sur moi. Je ne faisais plus mon autotraitement. Et très rapidement, j’ai senti que je ne contrôlais plus ma vie… et la dépression est arrivée.
Une fois que j’ai recommencé mon autotraitement, la fatigue aiguë et la dépression ont commencé à diminuer. La nuit de mon premier autotraitement j’ai eu le sommeil le plus profond et réparateur depuis les deux derniers mois. Je me suis réveillée me sentant beaucoup plus près de l’image de maman aimante que j’espérais l’être.
J’ai commencé à pratiquer l’autotraitement au lit, pendant que ma fille dormait. J’ai éteint tous les appareils électroniques. Il m’a été difficile de résister à la tentation de partager les photos de mon bébé sur Facebook ou par E-mail, mais j’ai tenu bon.
Quand j’ai placé mes mains sur mon ventre, je me suis rappelée que mon corps était toujours en train de récupérer après l’accouchement. Obsédée par mon manque de lait, j’avais ignoré mes muscles qui étaient maintenant plus faibles et mes maux et mes douleurs que mes mains soulageaient maintenant.
Souvent, je m’endormais après l’autotraitement : je ne m’étais jamais permis cela avant. Au fur et à mesure de mes autotraitements, faire une petite sieste régulièrement était devenu presqu’une habitude et le sommeil était plus profond.
J’ai commencé à me sentir tellement mieux que j’ai commencé à pratiquer à la maison le Yoga pour les mamans. J’ai retrouvé ma force physique et j’ai construit une relation plus profonde avec ma fille. Nous avons commencé à sortir pour des promenades.
Chaque fois que je plaçais mes mains sur mon cœur je sentais comment ma culpabilité fondait. Je respirais profondément et parfois les larmes coulaient toutes seules. La boule dans mon cœur disparaissait lentement.
Je me suis pardonnée pour quelque chose qui n’était pas de ma faute et que je ne pouvais pas contrôler.
Dans le silence et la sérénité de mon autotraitement quotidien, j’ai réalisé que mon bébé avait besoin d’une maman attentionnée, aimante et présente ; grâce à la pratique de l’autotraitement quotidien, j’ai pu devenir cela.
Et peu à peu, j’ai réalisé que j’étais une très bonne maman vraiment !
Constadina Vasiliades est Maître Reiki à Colorado Springs, Colorado, USA. Elle a participé au premier programme « Ecrivez sur le Reiki » animé par Pamela Miles : http://reikiinmedicine.org/write-reiki/
Cet article est publié avec la permission spécifique de Pamela Miles. Son blog :
http://reikiinmedicine.org/daily-practice/reiki-helps-postpartum-depression/
Tous droits réservés.