Selon une nouvelle enquête nationale du gouvernement américain, approximativement 38 % des adultes des Etats Unis âgés de 18 ans et plus et près de 12 % des enfants américains âgés de 17 ans ou moins, ont utilisé une des formes de médecine alternative ou complémentaire (CAM) dans les 12 derniers mois.
Cette enquête, pour la première fois, a inclus des questions sur l’utilisation des CAM par les enfants.
Les Médecines alternatives ou complémentaires (CAM) forment un ensemble varié de systèmes de soins médicaux divers, l’emploi de produits tels que les suppléments alimentaires de plantes, des pratiques variées comme la méditation, la chiropractie ou l’acupuncture qui, généralement, ne sont pas considérés comme faisant partie de la médecine conventionnelle.
Cette étude fait partie d’une enquête plus globale menée annuellement par le NHIS (National Health Interview Survey : Enquête nationale sur la santé par interview) dans laquelle des dizaines de milliers d’Américains sont interrogés sur leurs problèmes de santé et leurs maladies. Elle fut organisée par le Centre National pour les Médecines Complémentaires et Alternatives (le NCCAM) qui fait partie du NIH (National Health Institute : Institut National de la Santé).
L’enquête portait sur 36 types de thérapies alternatives ou complémentaires utilisées habituellement aux USA dont 10 du genre thérapie donnée par un thérapeute (comme l’acupuncture ou la chiropractie) et 26 autres qui ne demandent pas l’intervention d’un thérapeute (comme la méditation ou des suppléments alimentaires sous forme de plantes – y compris le Reiki).
Selon Josephine P. Briggs, docteur en médecine, directrice du NCCAM, l’enquête de 2007 du NHIS fournit la source d’information la plus sûre et la plus complète sur l’usage des CAM par les Américains : « Ces statistiques confirment que les CAM font partie des pratiques fréquentes de soins des Américains et nous incitent encore plus à mener des recherches rigoureuses sur l’efficacité et l’innocuité de ces thérapies. Les données montrent aussi la nécessité pour les patients et les médecins de discuter ouvertement de l’utilisation des CAM afin de coordonner les soins de façon sûre. »
En fait ils ont trouvé que 2 personnes sur 3 ne disaient pas à leur médecin qu’elles utilisaient des CAM. Ils viennent de lancer une campagne à ce sujet appelée : « Time to talk » (Il est temps de parler).
Les résultats de cette enquête de 2007, communiqué dans un rapport du NCHS (Centre des statistiques nationales sur la santé) se basent sur des données tirées de plus de 23 300 interviews d’adultes américains et de plus de 9 400 interviews d’adultes en charge d’un enfant dans leur habitation. Cette étude de 2007 est la 2 e menée par le NCCAM et le NCHS.
Le rapport complet avec toutes les statistiques et tableaux peut être téléchargé (en anglais) sur le site:
http://nccam.nih.gov/news/camstats.htm
Il sera également inclut dans le dossier « Reiki dans les Hôpitaux » déjà disponible à l’adresse :reikiforum.secretariat@gmail.com (traduction de l’article : Jean Marc Locoge).
Je ne sais pas si en France on a déjà fait ce genre d’enquête. Si oui, et vous connaissez les résultats, nous voulons bien les connaître également. Si non, je me demande pourquoi. Y a-t-il de la peur concernant les résultats ? Y aurait-il trop de personnes qui font appel à ce genre de pratique thérapeutique ? En tout cas, le futur de la médecine est assez clair pour moi : une complémentarité va s’imposer rapidement et ce pour le plus grand bien des personnes malades. NITA |