Je suis Formateur-Consultant en Communication et Relations Humaines, Sophrologue et Thérapeute depuis 1992. J’interviens au sein des Etablissements de santé dans le cadre de la formation continue pour les équipes soignantes, sur les thèmes de la gestion du stress, des émotions, de l’agressivité, des conflits, des relations soignants/soignés, de l’épuisement professionnel, de la relation d’aide, de l’accompagnement des personnes en fin de vie, etc… enfin, tous les sujets qui vont « toucher » (dans tous les sens du terme… ) un Etre dans sa tentative de relation avec lui-même et ses semblables dans notre Monde.
Par ailleurs j’ai la particularité de ne pas être un soignant (ni médecin, ni infirmier, ni aide soignant… pas la moindre « étiquette » médicale ou paramédicale estampillée D.E.), ce qui est encore très rare dans nos centres hospitaliers ou établissements de santé… mais donc pas impossible.
Ma formation initiale est plutôt d’ordre technique : mécanique générale et métallurgie du soudage. Après quelques années passées dans l’industrie pour me convaincre à l’aide de quelques bonnes migraines que ma vie devait se passer ailleurs, se présente à moi l’opportunité d’un changement et je reprends des études dans le sport et la santé (étant pratiquant des arts martiaux, du shiatsu, du Do-In et du Qi Gong), puis je deviens sophrologue avec l’Ecole Européenne et Yves Davrou. Parallèlement, je me forme aux relations humaines avec Jacques Salomé et à différentes techniques de massages avec Michel Odoul (Shiatsu), Joël Savatofski (Touché Massage), Claude et Josiane Camilli (Massage Essentiel). Je me donne également la liberté de rencontrer des Hommes et des Femmes dont la démarche et/ou la qualité d’Etre m’interpelle … me touche … et m’aide à cheminer.
En 1992 un organisme de formation fait appel à moi pour tenter de proposer de nouveaux repères relationnels à des jeunes en difficultés dans le cadre d’un Espace Permanent d’Insertion.
Devant les bons résultats de mon approche non conventionnelle, ce même organisme me propose une première expérience dans le milieu de la santé, sur une structure hospitalière dans un service de chirurgie avec des soignants désireux d’apprendre à gérer leur stress.
La formation est un succès en cela que les participants se déclarent très satisfaits du résultat et viennent très clairement dire qu’elle représente une expérience à vivre – un nouveau Savoir Etre – plutôt qu’une transmission de nouveaux Savoirs et Savoir-Faire. Le responsable de l’évaluation (chef du service) est pour le moins étonné… mais me rappelle quelque temps plus tard pour me confier la conduite d’un nouveau groupe de formation. C’est ainsi que la formation en Centres Hospitaliers a commencé pour moi et le « bouche à oreille » fonctionnant bien, m’amène jusqu’à aujourd’hui à ne pas avoir eu besoin de développer une communication marketing de mon activité pour proposer mes services aux Etablissements de santé.
De 1992 à Septembre 2005 mes formations ont été des espaces de « vivances », des espaces de « vibrances », où chacun, en fonction du thème abordé, pouvait trouver la place pour « se dire », pour « se vivre », et oser se découvrir « différent »… pour simplement « grandir ». Mon approche des thèmes de formations était une succession de temps partagés sur le vécu de chacun dans une écoute active, respectueuse ou bien dans l’expérimentation de nouvelles démarches et outils de développement personnel, de développement des potentiels ou encore dans l’analyse de pratique à l’aide d’outils tels que l’analyse transactionnelle, la P.N.L., la systémique, etc… sans oublier la régulation des différents vécus par des techniques dites psycho-corporelles, tels que la sophrologie, la bioénergie et différentes techniques énergétiques et de massages… le tout avec une invitation particulière à ne pas se départir de son bon sens tout en restant ouvert à ce qui se présente à soi.
Mais depuis quelques années (à partir des années 2000) j’ai commencé à sentir que les participants à mes formations étaient de plus en plus en difficulté dans leur vie (tant professionnelle que personnelle) et beaucoup arrivaient en formation dans un état d’épuisement peu pensable pour qui ne côtoie pas le milieu « soignant ». En effet, il n’est pas rare d’avoir plus d’un tiers des participants d’un groupe de formation sous anti dépresseur et les résultats de l’enquête PRESST-NEXT « Santé et satisfaction des soignants au travail en France et en Europe » conduite par Madeleine Estryn-Behar sous la responsabilité scientifique de Jean-François Caillard interpelle pour le moins sur ce sujet.
Toujours est-il que je dû me rendre à l’évidence que cet état de fait n’était pas sans conséquence pour moi et m’obligea à plus de vigilance quant à mes temps de ressourcement nécessaire à la bonne conduite de mes formations et plus largement au bien-être de ma vie. C’est donc dans ce cadre que je rencontrai Dominique Billoud, Maître de Reiki dans le système Usui Shiki Ryoho. Ma demande fut directe. Trouver un espace et une démarche simple me permettant de faire des breaks, des « sas de décompression et de récupération ». J’avais déjà entendu parler du Reiki par le passé mais jamais je n’avais eu l’occasion d’aller plus loin dans sa découverte. La démarche sembla me correspondre et me parut très intéressante, ce qui fait que je fus initié au premier degré le 2 octobre 2005.
C’est au début de l’année 2006 que j’ai décidé d’inclure dans mes séminaires une information sur le Reiki au travers d’une présentation de ce qu’il est en tant que méthode énergétique, d’où il vient et qu’elle en est la démarche. Je présente ensuite les 5 idéaux du Reiki, les centres d’énergie, je fais un rappel des glandes et des organes puis je présente les positions des mains en précisant l’état d’esprit dans lequel il est souhaitable d’être, avant, pendant et après une séance. Puis … action…
C’est « in vivo » que j’invite les personnes à sentir, à ressentir les choses … à se faire confiance … à faire confiance à ce qui est là … et je les invite à prendre en référence ces sensations et si elles en ont le désir, d’oser aller plus loin en se donnant les moyens de se faire initier et de pratiquer le Reiki pour elle-même et pour les autres.
En même si pour l’instant ce n’est pas vraiment du Reiki ce qu’elles ressentent, (puisqu’elles ne sont pas encore initiées) étant donné qu’elles le pratiquent sur elles-mêmes, cela ne pose pas de problème énergétique ou autre.
Voilà aujourd’hui mon expérience du Reiki dans la formation des soignants. Elle est toute récente encore et donc modeste mais pour ma part, elle est déjà très enrichissante dans le sens où pour moi le Reiki est une démarche d’autonomisation possible et également une demande de relation et d’humanisation pour notre Monde. J’ai envie de faire grandir tout cela en allant encore plus loin dans sa découverte à titre personnel et ainsi mieux le présenter pour… qui sait… un jour le transmettre aux équipes soignantes.
Yves Meunier
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