Depuis près de trente ans on assiste à la disparition des insectes pollinisateurs, et surtout et partout des abeilles, et la fin de l’année 2006 a vu ce phénomène s’accélérer. On trouve beaucoup d’informations sur ce sujet qui peuvent être contradictoires voir même farfelues. Ce texte ne se veut pas partisan, il se limitera à parler des faits qui amènent à cette disparition généralisée.
Parmi les insectes pollinisateurs l’abeille joue un rôle important dans notre vie de tous les jours. C’est ainsi plus de 70 % de la culture des fruits, des légumes et des oléagineux (colza et tournesol) qui dépendent de la pollinisation. Au quotidien, dans notre assiette, ce sont les courgettes, les tomates, les artichauts, les oignons, les poireaux… ou encore les pommes, les abricots, les poires, les pêches…Et ce sont aussi des répercussions sur 80 % des espèces de plantes à fleurs dans le monde, avec des conséquences sur l’alimentation de certaines d’espèces animales.
Plusieurs pistes ont été suivies afin de comprendre la disparition quasi-entière des colonies d’abeilles. Des conséquences environnementales dues notamment au problème que pose la monoculture intensive au détriment de la diversité des fleurs pour les insectes pollinisateurs. Des facteurs naturels issus d’un parasite (le varroa, une sorte de tique de l’abeille qui envahit les colonies en déficit d’immunité, ou l’accumulation dans la cire des produits chimiques destinés à son élimination), un virus dû à l’introduction d’une espèce d’abeille étrangère, ou encore un champignon. Pour couronner le tout on soupçonne l’utilisation de pesticides (une étude récente montre que l’abeille possède peu de gènes de détoxication) ou la culture d’OGM (maïs produisant ses propres pesticides). Pour exemple, dans une région de Chine, l’utilisation de produits chimiques a détruit tous les pollinisateurs, et les fleurs des poiriers qui poussent sur ces sols sont fertilisées à la main ! Il y a certainement une addition de plusieurs causes pour expliquer la disparition des abeilles (rencontre de plusieurs produits tels que pesticides, herbicides, insecticides et fongicides) : des insectes rendus plus vulnérables seront plus facilement la proie de virus.
On apprend dès le premier degré de Reiki qu’on peut donner des soins aux plantes et aux animaux. D’autre part on parle généralement d’une plante en pot, ou d’un animal familier : un chat, un chien, un oiseau ou le poisson rouge dans son bocal. Avec le second degré de Reiki la « boite à outil » se diversifie avec l’utilisation des symboles, mais rien de plus sur leur utilisation avec les animaux. La littérature sur le Reiki ne nous donne guère d’informations sur le sujet : mais il y a du « pain sur la planche » pour en faire le tour !
Alors, une question me vient à l’esprit : si nous sommes un tout, et que notre existence d’aujourd’hui est celle que nous voulons pour ceux qui viennent et viendront, une biodiversité partagée en quelque sorte, Que pouvons-nous faire pour le peuple des abeilles ?
Jean-Marc
(Note de Reiki FORUM : Nous vous proposons d’envoyer du Reiki à distance aux abeilles, aussi souvent que vous le pouvez. Vous pouvez laisser cet envoi dans votre grille de cristaux en permanence.)