Qui n’a pas été victime d’une insulte, d’une trahison, d’un mensonge, d’une injustice, d’une humiliation ou d’une agression ? Quelle que soit la gravité des actes qui nous ont touchés, la blessure est bien là, souvent très douloureuse. Et tout aussi forte l’envie de se venger, de rendre le mal, de blesser à notre tour celui qui nous a blessé ou même ceux qui ne nous ont rien fait. Après une rupture douloureuse, une fille vit une nouvelle relation. Mais elle ne peut s’empêcher d’agresser son nouvel amoureux. « J’ai l’impression qu’elle me fait payer ce que son ex lui a fait subir », raconte celui-ci. Parfois on ne pense pas à se « venger » réellement, mais on garde un gros ressentiment, une « dent », une agressivité rentrée contre celui ou ceux qui nous ont fait mal.
Cette envie de vengeance, terriblement humaine, est le premier obstacle à écarter sur le chemin de la guérison.
En effet, sans se placer sur le plan moral (est-ce bien ou mal ?), d’un simple point de vue psychologique, l’esprit de vengeance a des effets dévastateurs :
– cela nous maintient dans le passé et nous empêche d’investir nos énergies dans le présent ou dans la construction de l’avenir ;
– l’esprit de représailles avive la blessure en la rappelant sans arrêt ;
– attaquer par vengeance, c’est un peu imiter malgré soi l’agresseur, se laisser contaminer par un venin. On en sort encore plus blessé, et un peu moins soi-même ;
– utiliser la souffrance de l’autre pour soulager sa propre humiliation entraîne un sentiment de culpabilité.
Il peut aussi y avoir la crainte d’une contre-attaque, d’où un état d’anxiété constant ;
– enfin la vengeance entretient l’hostilité, le ressentiment et la colère, des sentiments qui génèrent du stress et peuvent même aller jusqu’à provoquer chez certains des troubles physiques (migraines, maux de ventre, douleurs, etc.).
Si le ressentiment et la vengeance n’apportent pas vraiment d’apaisement, que faire ? Pardonner ? Oui mais par n’importe comment…
D’abord « re-considérer » ses blessures et ses ressentiments du passé sous un jour nouveau afin de gagner une sagesse et un respect de soi-même qui nous rendra apte à pardonner à ceux qui nous ont fait mal autrefois.
Sinon, nous demeurons prisonniers de la conviction que nous sommes des victimes, toujours en quête de revanche.
Pardonner ne signifie pas « soutenir » les mauvaises actions ni être complaisants avec ceux qui nous traitent mal, mais se LIBERER de notre colère et de nos rancunes.
Notre âme s’allège d’un poids et nous avons meilleure opinion de nous-mêmes, alors que le ressentiment permanent absorbe toute notre énergie et nous aigrit. Et quand nous nous détruisons de l’intérieur, que nous nous abîmons dans les règlements de compte, notre santé ainsi se détériore.
Psychiquement affaiblis nous devenons des terrains de prédilection pour les virus et autres infections.
Nous avons besoin d’être aidés pour pardonner, libérer nos esprits des tensions et communiquer avec autrui sur de nouvelles bases.
Pardonner, ce n’est pas oublier. D’ailleurs, il est quasiment impossible d’oublier un événement qui a provoqué en vous beaucoup d’émotion : de la peur, de la colère, de l’humiliation.
Ce n’est pas non plus nier la blessure ou l’attaque dont nous avons été l’objet.
Pardonner n’est pas non plus renoncer à ses droits
Le pardon est un cheminement assez long, qui peut prendre du temps comme une blessure qui doit cicatriser. Il y a plusieurs étapes sur ce chemin, que l’on ne peut pas sauter. Après l’acceptation de sa souffrance, souvent, on peut commencer à penser à l’agresseur pour essayer de mieux comprendre son geste.
Il ne s’agit pas de lui trouver des excuses, mais de porter un regard plus réaliste sur les raisons de son geste
Cheminer vers le pardon est cheminer vers « la guérison »…….
Martine Castro est à Lyon et vous propose ses services en tant que
Thérapeute Energétique, Maître Reiki, Magnétiseur, Praticien EFT