Juste pour aujourd’hui, je me donne comme je suis, avec bonheur, joie, sérénité et avec confiance

Un 6e Idéal Reiki…

Juste pour aujourd’hui, je me donne comme je suis, avec bonheur, joie, sérénité et avec confiance

– par Antoine SETTÉ –

Quel est notre niveau d’équilibre du bonheur ?

Pour atteindre le bonheur, il faut tout d’abord le vouloir et le désirer pour mener une vie heureuse en laissant parler nos sens. C’est aussi se décrocher du passé en domptant notre cerveau pour qu’il ne brandisse pas le drapeau de la procrastination. Il est temps d’être soi-même, de vivre dans le soi et de s’aider soi-même en faisant le distinguo entre ce que l’on nous impose et ce que l’on sent vraiment soi-même. Relâcher la tension, en étant à l’écoute et sensible à nos tracas et à nos mélancolies qui sont des alertes pour tendre vers le bonheur. Parler du bonheur, c’est aussi ne pas confondre bonheur et état de bien-être. Nous interroger également sur les éléments qui peuvent conduire à des changements durables dans les niveaux de bonheur à travers la théorie de l’adaptation hédonique et la discipline de la psychologie positive. Évoquer le très vaste sujet du bonheur, c’est aussi aborder le bonheur appelé psychologique, en parlant d’objectifs et capacités personnelles. En fait, comment faire croître le bonheur ? Comment le rendre constant, permanent et durable ? On peut également opposer plaisir contre bonheur : dopamine contre sérotonine.

Juste pour aujourd’hui, je me donne comme je suis

Ici et maintenant, j’ose être l’Être que je suis.

Ici et maintenant, j’agis et j’apprends à être heureux pour développer le muscle du Bonheur.

Ici et maintenant, je tends vers rendre heureux les personnes autour de moi.

Je ne me compare pas, je suis unique. S’accepter comme on est. Ne plus se sentir coupable d’être pour ne pas culpabiliser. Faire un bon usage de nos malheurs. Sentir qu’il y a quelque chose en nous qui mérite d’être entendu. En ruminant nos soucis, nous alimentons la vache à lait de la « victimite », n’est-ce pas ? Nietzsche disait : « il n’y a pas d’événement, il n’y a que des interprétations d’événements ».

Laisser parler nos sens

Se faire plaisir au quotidien. Se sentir heureux rend heureux. Le philosophe Alain disait : « pour atteindre le bonheur, il faut tout d’abord le vouloir, le désirer pour mener une vie heureuse ».

Se décrocher du passé

Le cerveau fait partie du club des fainéants. La résistance au changement, c’est sa grande spécialité. Nous savons que son incommensurable égo, avec fierté, brandit le drapeau de la procrastination.

Relâcher la tension, la compression

Correspondre à des normes qui ne sont pas les nôtres en faisant la distinction entre elles. Ce que l’on nous impose et ce que l’on sent vraiment soi-même. Il est temps d’être soi-même, de vivre dans le soi et de s’aider soi-même. Aller de l’avant, c’est aussi laisser courir nos douces mélancolies, nos tracas. Leur mission est de nous alerter pour tendre vers le bonheur et de continuer d’accepter de faire la rencontre avec sa propre souffrance. Serions-nous en faute de souffrir, tout être humain ne rencontre-t-il pas la souffrance ?

Ne pas confondre bonheur et état de bien-être. L’argent fait-il le bonheur ?

Il y a quelque temps, je m’étais penché sur la « théorie de l’adaptation hédonique ».

L’adaptation hédonique est la tendance observée des humains à revenir rapidement à un niveau de bonheur relativement stable en dépit d’événements positifs majeurs ou de changements importants dans leur vie. Je fais référence ici à l’article Wikipédia : On aime le « nouveau », on en prend possession, on s’en lasse rapidement et on imagine un autre « nouveau ».

Selon cette thèse, quand une personne gagne plus d’argent, les attentes et les désirs augmentent conjointement, ce qui n’entraîne aucun gain permanent de bonheur. Cette théorie compare la poursuite du bonheur à celle d’un individu dans la roue de hamster (ou sur un tapis roulant), qui doit sans cesse continuer à marcher pour maintenir son niveau de bonheur.

Cela a suscité de l’intérêt dans la discipline de la psychologie positive en s’interrogeant sur les éléments qui peuvent conduire à des changements durables dans les niveaux de bonheur. Comment maintenir ou élever « son point d’équilibre du bonheur » ? De plus, quels genres de pratiques mènent à un bonheur durable ?

Le concept remonte à des siècles et se trouve déjà chez Saint Augustin dans L’Anatomie de la mélancolie de Robert Burton en 1621 : « Le désir n’a pas de repos, il est infini en soi, sans fin, et certains l’ont décrit comme une crémaillère perpétuelle ou un moulin à chevaux. »

Comment faire croître le bonheur, le rendre constant, permanent et durable ?

Ici, on aborde le bonheur appelé psychologique, il sera d’autant plus grand si on déploie des objectifs de toutes sortes en accord avec nos propres valeurs, idéaux…, sur la durée, en utilisant toutes nos différentes capacités personnelles.

Nourrir son bonheur en lui donnant son éclat, c’est aussi ne pas s’empêcher d’afficher un sourire sur notre visage et d’émettre des vibrations de joie dans le timbre de notre voix lorsqu’on s’adresse aux personnes autour de nous. Discuter avec la personne qui se trouve devant nous à une caisse de supermarché ou dans une salle d’attente… développer une relation saine avec les gens, etc.

Plaisir contre bonheur : dopamine contre sérotonine

(Publié le 9 août 2018, par Marc Roux dans « Homme augmenté »)

Il en ressort que, comme pour le plaisir, notre aptitude au bonheur, ainsi que notre possibilité d’atteindre des niveaux plus élevés ou des états davantage durables de bonheur dépend largement d’équilibres biochimiques.

Néanmoins, il n’est pas dit que les ressorts biochimiques du bonheur soient exactement les mêmes que ceux du plaisir. À ce sujet, l’avis du pédiatre et neuroendocrinologue américain Robert Lustig, bien que récent et sujet à commentaires, est intéressant. Pour résumer à grands traits, il argumente que l’excès de plaisir peut être nuisible à l’état de bonheur. En effet, là où le premier dépend surtout de la dopamine, le second serait davantage lié à la sérotonine. Or, la synthèse de ces deux neurotransmetteurs semble bien être en concurrence dans l’organisme : les briques de base, des acides aminés nécessaires à leur élaboration, étant transportés par les mêmes vecteurs. De manière générale, et selon un biais peut-être exagérément moralisateur, il oppose plaisir et bonheur selon sept critères. En plus de la différence entre dopamine et sérotonine, il expose : « sept grandes différences entre les deux, que chacun peut comprendre aisément. Le plaisir est de courte durée, le bonheur, de longue durée ; le plaisir est viscéral, le bonheur est spirituel ; le plaisir s’obtient en prenant, le bonheur a plutôt à voir avec donner ; le plaisir peut s’obtenir seul, le bonheur est généralement atteint au sein d’un groupe social ; le plaisir peut s’obtenir grâce à des substances, mais ce n’est pas le cas du bonheur. Le plaisir extrême peut conduire à l’addiction – c’est le cas pour l’alcool, par exemple, la cocaïne, la nicotine et, d’une manière générale, pour les comportements susceptibles de procurer un plaisir­ immédiat comme l’utilisation des réseaux ­sociaux ou des jeux vidéo, le shopping, le jeu, la pornographie… Pour tout cela, il existe une forme d’addiction, mais il n’y a rien qui ressemble à une addiction au bonheur. » [Note : Le Monde, “Réseaux sociaux, sucre… les Occidentaux accros à la dopamine”, 29/01/2018 ; Robert Lustig, The Hacking of the American Mind, Penguin, 2017]. Ces oppositions duales sont sans doute par trop simplifiées, mais le rôle de la sérotonine comme régulateur de notre accès au sentiment de bonheur devra être étudié.

Je terminerai sur deux commentaires.

Proust : « Le bonheur n’est ni une course effrénée au toujours plus et tournée vers l’avenir, ni l’unique nostalgie du passé ».

Sénèque : « Le véritable bonheur consiste à jouir du présent sans dépendre angoissée de l’avenir, à ne pas se laisser aller à des espoirs ou à des craintes, mais à se contenter de ce que l’on a, ce qui est suffisant, car celui qui l’est ne manque de rien. Les plus grandes bénédictions de l’humanité sont en nous et à notre portée. »

Antoine SETTE

Maître Reiki Usui/Tibet, Reiki Karuna,

Usui Teate et Gendai Reiki Ho

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