Hommage à Phyllis Lei Furumoto
1948 – 2019
« Qu’est-ce que c’est que de mourir que de se tenir nue dans le vent et de se fondre dans le soleil ? Et quand la terre s’emparera de tes membres, tu danseras vraiment. »
Kahil Gibran
Ce matin, 31 mars 2019 à 0710 Phyllis Lei Furumoto est passée de cette vie. Sa transition a commencé il y a quelques jours quand elle est devenue insensible à ce monde physique. Dès ce matin de bonne heure, je l’ai tenue dans mes bras jusqu’à la fin, comme elle le souhaitait. Nous étions entourés de notre famille, de chers amis et de ses élèves.
Quand j’ai vu son corps être emporté loin de chez nous, je suis entré dans un espace inconnu, un espace que nous partageons tous. Je demande comment je peux continuer sans elle. Et je sens au fond de moi qu’elle m’a donné, qu’elle nous a tous donné des cadeaux pour que nous puissions continuer. Son héritage est entre nos mains, dans nos cœurs.
Ces dernières semaines ont été un événement, comme vous pouvez l’imaginer avec Phyllis, plein d’amour, de Reiki, avec les gens, les larmes, les rires, les câlins, les peurs, les transitions, les défis, la musique, la bonne nourriture et encore plus de bonne nourriture. Notre maison a débordé de vos cadeaux, de vos fleurs, de vos cartes, de vos appels et, surtout, de votre véritable vous. J’ai navigué sur un océan d’amour, vague après vague, surfant vers des endroits inconnus. Je prie pour que je puisse montrer ma gratitude, d’une certaine manière, à la communauté mondiale du Reiki.
Avec grande tristesse et joie,
Joyce Winough