HOMMAGE A Monsieur MANDELA
Le jeudi 5 décembre 2013, Nelson Mandela est mort. Il pensait :
« La mort est inévitable. Quand un homme a fait ce qu’il considérait être son devoir envers son peuple & son pays, il peut reposer en paix ».
Il a offert sa vie à son peuple et son pays. Il a vécu selon ses convictions. Il a rempli, au prix de sa liberté et de son bonheur, son devoir. Je crois que son cœur et son âme, en parfaite harmonie, lui ont permis de partir en paix.
Je ne connais pas cet homme, je n’ai fait que suivre son parcours et son combat. Je n’ai fait que penser à lui régulièrement avec beaucoup de compassion et de gratitude. Il n’a rien fait pour moi en particulier.
Il a fait ce qui lui semblait juste. Il a suivi sa voie intérieure, son chemin et son soi supérieur. En remplissant sa vie ainsi, en montrant le chemin de l’amour à ses ennemis, il nous a montré le chemin du cœur et la paix du pardon.
Depuis plusieurs années, lors de mes stages de premier degré notamment, il m’a accompagnée. Pour être plus juste, je me suis servie de lui pour laisser un message à mes élèves. Message que je lis en fin de stage et que je glisse dans le livret que je fournis. Cette lecture m’émeut beaucoup à chaque fois, mon cœur est plein de gratitude lorsque mes lèvres prononcent ces mots. Alors, plus de commentaires inutiles de ma part, je laisse la place à cet homme illustre et à l’un de ses messages.
Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.
C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons cette question :
Qui suis-je, moi, pour être aussi brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
L’illumination ne consiste pas à vous rapetisser pour éviter de désécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres.
Ce texte est tiré du discours que prononça Nelson Mandela lorsqu’il devint Président de la République d’Afrique du Sud en 1994.
Merci Monsieur Mandela. Gratitude.
Laurence Brion
brionlaurence@gmail.com