Il y a deux ans et demi, début 2010, les médecins découvrirent que j’étais en aménorrhée*.
Je prenais un contraceptif, comme beaucoup de femmes, mais on soupçonnait que celui-ci était responsable de mon taux de cholestérol trop élevé. On me demanda de suspendre la prise de ce médicament pendant deux mois et de refaire un bilan sanguin après cela, pour suivre l’évolution du cholestérol avec pour attente de le voir baisser. Chose faite, les nouveaux résultats d’analyse de sang étaient nettement meilleurs car mon taux de cholestérol s’était stabilisé dans la moyenne de l’intervalle des valeurs. En revanche, je n’avais pas été naturellement réglée au cours des deux mois passés, mais à cet instant, personne ne s’en inquiétait encore. Ce phénomène est fréquent apparemment. Dans mon cas, il se prolongea, et pour longtemps !!!…
Au bout de six mois sans menstruations, mon médecin commença à émettre quelques observations et commençait doucement à se questionner. Vers neuf mois, nous décidâmes de regarder ce problème de plus près, et on me prescrit une échographie des ovaires et du bas ventre, ainsi que des reins, bilan sanguin avec mesure des hormones, IRM, etc., pour être sûr que tout allait bien et que rien de fâcheux ne se préparait en douce.
Tous les résultats indiquaient que j’étais en « attente » d’avoir mes règles (comme si elles allaient arriver le lendemain, ou incessamment sous peu), puisque les mesures d’hormones annonçaient des menstruations imminentes, sauf que rien ne se produisait ! Pareil pour l’échographie, rien d’anormal à signaler, aucune anomalie. « Tant mieux », me direz-vous ! Certes, mais tout de même !…
Les mois continuaient de passer, et toujours rien ! Vers un an et quelques mois, mon gynécologue voulut me mettre sous traitement allopathique hormonal pour pallier à la situation. Mais je n’étais pas du même avis que lui. Comprenez qu’entretemps, beaucoup d’idées avaient fait leur chemin dans ma petite tête, et entre autres, des nouvelles prises de conscience concernant tous ces traitements chimiques que l’on absorbe souvent sans vraiment réfléchir à leurs conséquences, j’ai eu le temps de me poser des tonnes de questions sur les hormones et leur consommation, et leur influences sur l’organisme. J’ai aussi réalisé le dilemme qui se pose aux femmes, quant à leur contraception, et étudié de plus près les différents moyens et les différentes méthodes connus actuellement. Bref, la seule chose qui était vraiment certaine pour moi à cet instant était que je n’allais plus accepter de réabsorber un autre genre d’hormone après cette expérience! Mais cela ME regarde, et ne regarde que MOI, évidemment. Loin de moi l’idée de conseiller cela à d’autres. En attendant d’y voir plus clair, je décidais de travailler plus sur moi-même, aller plus en profondeur et en introspection sur mon « cas chéri » ! Et je mis en œuvre et en pratique tout ce que je connaissais déjà, plus les découvertes que j’allais faire, et toutes les nouvelles choses que j’allais apprendre. Parmi ces outils, il y eut ma grande Rencontre avec le Reiki. C’est avec Nita que je me fis initier au premier degré, puis au second et au troisième. A chaque niveau, ma vie changea. Et je travaillais d’arrache pied, extrêmement motivée, portée par un élan à chaque fois plus fort et plus profond, méditant et pratiquant mon autotraitement quotidiennement. Lorsque je décidai de passer le troisième degré, cela faisait deux ans passés que j’étais en aménorrhée.
Pendant le stage avec Nita, nous avons évoqué les méthodes associées au Reiki, dont l’intervention psycho-énergétique (IPE). Je me suis portée volontaire pour la démonstration que Nita allait faire. Symboliquement, pour moi, cela avait un grand sens que mon Maitre Initiateur essaie cette méthode sur moi, avec ce problème d’aménorrhée pour thème – d’autant plus que l’expérience fut très enrichissante à vivre en direct.
Trois jours plus tard, la nuit, j’ai eu un mal de ventre étrange et terrible pendant près de trois heures. Et… plus rien ; mais trois semaines plus tard quelque chose se produisit, je vous le donne en mille, …je suis à nouveau réglée. Deux ans après !
Merci Reiki !
Nathalie
nathalienotheisen@hotmail.fr
* L’aménorrhée est l’absence des règles ou menstruation. L’aménorrhée secondaire (citée dans l’article) est l’absence de règles depuis plus de trois mois chez une femme déjà réglée (http://fr.wikipedia.org/wiki/Aménorrhée)