La veille du confinement, j’ai proposé d’offrir des séances à distance à toute personne souffrant du Covid19 ainsi qu’au personnel de santé au sens large, quelle que soit leur demande. L’objectif était d’éviter aux personnes d’être hospitalisées et d’apporter un soutien à celles contraintes d’être en première ligne.
Catherine Quillé, praticienne en ortho-bionomy, s’est jointe à moi pour prendre en charge les demandes plus émotionnelles. Rapidement, j’ai demandé de l’aide à mes élèves afin de pouvoir travailler en réseau. Pierrette, Nathalie, Jocelyne, Annie et Patricia ont immédiatement accepté et ont rallié des amies, Corinne et Sabine. En quatre semaines, nous avons travaillé sur une quinzaine de personnes « diagnostiquées » et sur environ huit autres demandes.
Je n’étais jamais intervenue sur un virus, à part en local pour moi ou les miens. J’ai été particulièrement ouverte et attentive à mon ressenti durant chaque séance, et plus spécialement encore, à la première situation : une femme de 64 ans (Mme A). Je lui ai demandé si elle était d’accord pour tenir un « journal de bord » (ci-dessous) sur ses ressentis et sur les évolutions constatées.
Rapidement, les séances qui pouvaient durer deux heures ont été synthétisées sur une heure, voire quarante-cinq minutes. À un moment, nous avons essayé de faire deux séances complètes, puis de prendre le relai avec le marathon. Mais suite à une situation de « rechute », nous avons préféré refaire quatre séances.
Durant le travail sur le corps, il m’est apparu clairement que l’énergie Reiki et le corps reprenaient le trajet du virus et de ses « effets » de manière chronologique. Le corps a très fortement demandé l’énergie, en intensité et en durée, dans les premières zones impactées, puis l’énergie était appelée dans d’autres zones. Cela, quel que soit « le stade d’infection » de la personne au moment de sa prise en charge.
Tout d’abord, la première zone était située entre les deux yeux et la racine du nez (le point de jonction) pour le visage, et au niveau de la première cervicale pour l’arrière de la tête (zone A) et dans la même intensité ; le sommet de la tête avec des localisations pouvant varier d’une personne à l’autre. Ensuite, venaient dans une intensité un peu moins forte : gorge, trachée et bronches/poumons.
Lors des séances suivantes, les zones de fortes demandes « descendaient ». D’abord gorge, trachée, bronches et parfois cœur. On pouvait sentir alors une forme « d’ancre de bateau », dont l’axe central suivait la trachée et qui remontait de chaque côté des côtes, au niveau des pointes des poumons. J’ai ressenti exactement la même forme quand j’ai travaillé sur une personne souffrant d’allergie et qui se trouvait en difficulté respiratoire. Ensuite on retrouvait le sommet de la tête, la zone A + le ventre.
Enfin, sur la ou les dernières séances, c’était la poitrine avec le cœur et le ventre qui pouvait être en extrême demande. Les autres zones continuaient à prendre.
Dans le protocole, j’utilise l’IPE que je pratique à distance. Peut-être devrait-elle être nommée autrement, car je n’ai pas demandé aux personnes de visualiser, verbaliser,… Néanmoins, c’est la même méthode, utilisée avec le clair-ressenti.
Dans le cas de ce virus, il pouvait y avoir plusieurs zones d’IPE (correspondant parfois à une zone de douleur) qui pouvaient varier d’une séance à l’autre. J’interrogeais le corps avant chaque intervention.
En conclusion, je dirais que le virus a suivi sa route et il a eu des impacts. L’énergie Reiki a permis au corps d’être en mesure de s’auto-guérir, dans des conditions beaucoup plus douces, rapides et supportables pour chacun. Ainsi, l’évolution a été « contenue » et il n’y a pas eu de complications. L’extrême fatigue a duré plus longtemps chez les uns que chez les autres, le corps entier ayant été réquisitionné pour combattre un virus très agressif et rapide. Notre objectif était d’éviter l’hospitalisation, le Reiki est allé bien au-delà.
Protocole : 4 séances + 4 marathons de 10 min (5 à 8 donneurs) + grille de Reiki
A – Syntonie de guérison
B – IPE : demande « zone(s) d’intervention IPE »
C – Byosen
D – Séance sur le corps : mise à disposition de l’ensemble des énergies Usui et Karuna®
1) Zone A : une main devant et une main derrière (abréviation : 1MD/1MD)
2) Sommet de la tête : 1MD/1MD ou les 2 mains sur le chakra couronne selon son ressenti
3) Gorge : 1MD/1MD
4) Trachée : 1MD/1MD
5) Poitrine : zone des bronches et des poumons, les 2 mains devant. 1 ou 2 positions selon la demande et 1MD/1MD si un côté demande plus que l’autre
6) Zone du ventre (probablement le Ki) : 1MD/1MD
7) Bâton de feu
8) Pieds
E – Beaming
Extraits du journal de Mme A
Symptômes la veille, au moment du diagnostic : fièvre, toux, maux de tête, courbatures, grosse fatigue, essoufflements.
Mardi… je suis dans un fauteuil et je lis. Sans m’endormir vraiment, à deux reprises j’ai éprouvé le besoin de fermer les yeux et j’étais comme plus là tout en y étant. Difficile à expliquer. Quand la séance est terminée… je me sens toute « molle ». Je me suis endormie, je ne pense pas très longtemps, mais d’un sommeil de plomb et j’ai beaucoup transpiré.
Mercredi… au bout de 20 min environ, je ne peux plus lire ; il faut que mes yeux se ferment. Je ne dors pas, j’entends, mais je suis ailleurs. J’écoute mon corps. J’ai l’impression de « dégonfler » et que quelque chose sort de ma poitrine. Je me sens toute « ramollie » détendue… Vers 11 h 30, je transpire beaucoup. Vers 12 h, comme hier endormissement profond de 30 min, à peu près et encore des sueurs après. Petite baisse de moral vers 13 h 15, avec quelques larmes.
3e séance : j’éprouve le besoin de fermer les yeux et d’écouter mon corps. Après 30 à 40 min, je suis comme ailleurs. Quand je me « réveille » si je peux dire, c’est très rapide : j’ouvre les yeux et c’est passé. Je suis très fatiguée.
Jeudi… Beaucoup transpiré la nuit. Je n’ai plus mal aux jambes et aux bras… Je reste 1 h – 1 h 15 dans le « flou ». À un moment j’ai eu comme le cœur qui avait des soubresauts puis j’ai vu mon cœur qui sortait de ma poitrine car il n’avait pas assez de place. J’avais un gros cœur posé sur ma poitrine. Puis mon cœur a repris sa place et ma maman m’est apparue toute souriante, habillée comme à notre mariage. Papa est venu aussi mais s’est vite estompé. Maman me regardait en souriant. Quand elle a disparu, j’étais calmée, apaisée et sereine ; j’étais bien. Toujours beaucoup de moments de transpiration dans l’après-midi. Moments de sieste relativement courts mais très profonds et quand je me réveille, je suis reposée mais « vidée ».
Vendredi… au réveil je me sens mieux. J’ai beaucoup transpiré la nuit et je suis toujours très fatiguée… tous les symptômes sont en recul ; ne restent essentiellement qu’une grande fatigue, de l’essoufflement et de la toux. Je continue à beaucoup transpirer… Durant la séance, « mon esprit est comme perturbé ; tout en étant dans un état second, c’est comme si un combat se livrait en moi. Je vois du noir, des signes foncés qui disparaissent. Puis des points lumineux qui surgissent. Puis, c’est clarteux avec comme des feux d’artifice. Ensuite je m’endors vraiment. C’est la première fois que je m’endors vraiment… ».
[Ce jour-là, Mme A avait une visite de suivi avec son médecin, qui lui a confié qu’il croyait devoir l’hospitaliser. Il était surpris de la voir en si « bonne forme »].
… Quelques jours après, les symptômes sont un peu revenus : toux, douleurs aux jambes, et toujours essoufflement et grosse fatigue. Si un jour je suis bien, que je fais un peu de ménage, du repassage, du rangement, le lendemain je le paie et je fais fauteuil. »
[Mme A a fait un test sérologique : négatif. Ce qui signifie qu’elle n’aurait pas eu ce virus. Le médecin n’a rien compris et elle non plus].
Delphine Jacquotte Trescartes
Maître Reiki Usui et Karuna©
07 81 42 17 57
www.alchimie-interieure.com