La pire chose suite à l’utilisation du Reiki, c’est…
– par Nita Mocanu –
S’il fallait résumer le Reiki en quelques phrases seulement, forcément, la phrase « La pire chose qui peut arriver suite à l’utilisation du Reiki, c’est rien » en ferait partie, n’est-ce pas ?
Tout le monde la connaît, tout le monde l’utilise, et pourtant… c’est à se poser la question si cette phrase est vraiment vraie.
Je dis cela à cause des nombreux aspects de la pratique qui sont parfois ressentis, approchés et vécus d’une façon surprenante, et aussi à cause des nombreuses questions qu’on me pose sur des sujets plus ou moins directement liés à cette phrase… mais sans tenir compte de la phrase elle-même !
Par exemple : Une séance de Reiki, peut-elle être trop forte pour un client ?
Ou : Devrais-je utiliser moins de symboles ou moins de techniques pour tenir compte de la faiblesse de la personne ?
La réponse est logique et c’est totalement et définitivement : NON.
Pourquoi non ? Eh bien, parce que nous ne donnons pas du Reiki, nous le mettons à disposition du corps et l’énergie Reiki est absorbée par le corps du client !
Donc, une séance de Reiki ne peut jamais être trop forte puisque la quantité et l’intensité de l’énergie qui passe ne dépend pas du praticien qui est seulement un intermédiaire, un canal.
Y compris dans les cas où le praticien a un niveau très élevé en Reiki, qu’il a beaucoup d’outils et de symboles, le résultat ne dépend toujours pas de lui, mais du client. Plus le praticien « intervient » et plus il veut « faire » pour le client, moins il obtient de résultats si son attitude est erronée : je veux sauver cette personne, je veux la guérir, je veux qu’elle aille mieux, je veux…
Bien sûr, les symboles et les techniques jouent un rôle important, indiscutable, mais quand le praticien oublie d’être humble, il interfère dans le sens négatif, empêchant que le Reiki agisse pour le plus grand bien de la personne.
Tout cela signifie que la meilleure attitude du praticien, et on peut même dire, la plus efficace, c’est le lâcher-prise. On ne parle pas de l’indifférence, évidemment, mais du lâcher-prise intelligent et humble : en pensant au client, notre intention pendant toute la séance doit être « que ta volonté soit faite et pas la mienne ! »
Cela veut dire que nous intervenons avec nos techniques et grâce au fait que nous pensons « que le meilleur soit ». Le corps et la conscience de la personne sont libres de prendre tout le Reiki qu’ils veulent et de faire totalement ce qu’ils veulent. Pour son plus grand bien !
Et attention, le plus grand bien n’est pas synonyme du « plus grand confort ». Quand une personne vit un nettoyage puissant (diarrhée, vomissements, etc.), cela n’est pas confortable, mais cela ne veut pas dire que c’est mauvais ou négatif. Cela peut parfaitement être pour son plus grand bien.
On pourrait donc conclure que lorsqu’on ne voit pas d’effets, même pas au bout de 4 séances, le corps de la personne ne veut pas du Reiki et on devrait laisser tomber. Et ce serait faux.
Nous devons être conscients que certains corps sont dans une routine pas ou peu saine depuis des années. Que ces corps là ont besoin de beaucoup, beaucoup d’énergie Reiki pour sortir de l’ancienne routine et imposer une nouvelle routine saine. Donc, ces corps ont besoin de plus de temps que d’autres pour enclencher un processus d’autoguérison.
D’autre part, il y a des corps qui ont besoin d’un « nettoyage immédiat de surface » avant de passer à un nettoyage profond. C’est un cas très fréquent.
Je parle ici d’un fait qui n’est pas beaucoup débattu dans les livres et sur Internet, et c’est le fait que dans un premier temps, le Reiki ne va pas forcément là où il le faut le plus. D’abord, il doit mettre de l’ordre et faire un petit nettoyage pour éliminer le trop plein de toxines du corps. Pas tout, pas total, mais pour placer le corps dans un état acceptable.
Ensuite, le Reiki passe dans l’aura et fait la même chose : mettre un ordre relatif et faire un petit nettoyage pour éliminer les « toxines » de l’aura.
C’est pour accélérer ce processus que nous apprenons à partir du 2e degré que nous sommes censés proposer au client du Reiki en direct et à distance « simultanément ». Par exemple, le matin, c’est la séance en direct et dans l’après-midi, c’est le Reiki à distance (que nous pouvons faire avec le cristal ou, pour faciliter encore plus le travail, avec la grille de cristaux). Le travail simultané du Reiki dans le corps et dans l’aura va faciliter et accélérer le travail préliminaire avant que le Reiki aille là où il le faut le plus.
Pour conclure, oui, la pire chose qui peut arriver, c’est rien, définitivement, mais quand on ne voit pas un effet visible ou palpable, cela ne signifie pas que c’est rien !
Nita