JE SUIS UN MIRACLE

Reiki et AVC

– par Myriam Mascias –

Samedi 17 novembre 2018.

Le mouvement des gilets jaunes battait son plein…

Pour ma part, tout a basculé suite à un appel téléphonique. Je rentrais du travail bouleversée et tentais de me reprendre pour mon fils.

Dès que je suis arrivée à la maison, j’ai cuisiné notre repas. J’avais de plus en plus mal à la tête, j’étais très rouge, j’avais des fourmis dans mon pied gauche… ressenti étrange puisque debout ! Je me suis alarmée, l’engourdissement montait dans ma jambe.

J’ai contacté mon amie Laurence, infirmière, qui m’a alertée d’une suspicion d’AVC : « Appelle vite les pompiers ! »

J’ai exécuté tous ses conseils, chaque minute comptait : en vingt minutes, j’étais paralysée de toute ma jambe gauche et perdais la force de mon bras et main du même côté. J’ai eu juste le temps de planifier auprès de mes amis l’encadrement de mon fils, je sentais le brouillard envahir mon cerveau.

Mon fils m’a demandé de me faire du Reiki mais je n’y arrivais pas, trop de confusion. J’ai envoyé un SMS à ma Maître Reiki (Lydia Foret) pour la prévenir de mon état, dans l’espoir d’un soutien.

Arrivée aux urgences, j’ai été prise en charge par une équipe médicale fantastique, mais l’IRM fut sans appel : AVC avéré.

Cela dit, alors que j’étais dans l’IRM, quelque chose s’est passé. Une sensation étrange, mon corps était balancé d’un côté puis de l’autre, et ces balancements m’apaisaient. Soudain, les symboles Reiki sont apparus. Ils flottaient à tour de rôle autour de moi, d’une lumière très belle et scintillante. J’ai ressenti un soulagement immense et à chaque balancement, une voix qui venait de nulle part nommait chaque symbole au fur et à mesure qu’ils entraient en moi. La voix était magnifique, j’aime dire divine.

Je sortis et dis à l’infirmière : « Je ne pensais pas être aussi secouée physiquement pendant l’IRM ». Elle m’expliqua que je n’avais pas bougé une seule fois…

Après ce passage, je me suis sentie bien mieux sur le plan moral. Pour moi, aucun doute, j’ai remercié Reiki… j’ai imaginé que c’était l’envoi Reiki de Lydia et je l’ai remerciée aussi.

L’hémiplégie gauche était toujours présente, cela me faisait mal, des vagues de douleurs au rythme de mon cœur. La douleur rongeait progressivement ma sérénité. J’ai regardé mon bras et je lui ai dit « Tu sais que je suis gauchère !? » J’ai mis ma main droite avec une intention Reiki de soulager celui-ci, si douloureux. Là, j’ai perdu connaissance !

Le personnel s’affairait autour de moi pour que je vive.

Bien que mon bras et ma jambe gauche avaient le poids d’un arbre mort, ils étaient pris de spasmes et remuaient. Une infirmière voulait tenir mon bras, mais je lui ai touché le sien et lui ai dit : « Laissez, il revient à lui ». Les douleurs s’amoindrissaient et je sentais réellement la paralysie me quitter.

La neurologue a demandé de stopper le protocole ; toutes les cinq minutes, elle me demandait d’effectuer un exercice avec bras et jambe gauches… la paralysie diminuait !

Quand ils m’ont installé dans une chambre surveillée par caméra, je ne pouvais pas me mettre les mains sur la tête pour me faire du Reiki, cela les inquiétait beaucoup. Aussi, j’ai posé mes mains sur le chakra cœur et plexus solaire jour et nuit afin de recevoir de l’énergie Reiki tout le temps.

Je ne supportais rien. Ni le bruit, ni la lumière, j’étais extrêmement déprimée. Je pleurais toutes les larmes de mon corps. Pourtant, je n’étais plus hémiplégique. Consciente que j’allais vivre, vivre oui, mais comment ? Chaque jour, je prenais conscience que des parcelles de moi ne fonctionnaient plus : la mémoire, l’écriture, la gestion de l’espace, le temps qui passe, etc. Cette fatigue me semblait insurmontable.

Dans la conscience de mes déficiences et des altérations causées par l’AVC, j’aimais, dans ces moments-là, repenser, revivre, ressentir, le moment magique dans l’IRM. Et je sais que même si la chimie de la joie qui m’habite naturellement ne se faisait plus, elle était présente car je rêvais que j’allais parfaitement bien.

Je pleurais, je pleurais !

Mais je décidai alors que, même si je ne savais pas comment, j’allais reprendre pleinement possession de mon physique et de mes supers capacités, pour moi et pour mon fils ! Quand je dis « même si je ne sais pas comment », je comptais bien sur le soutien illimité du Reiki, et bien plus encore.

Je suis la patiente qui a reçu en 10 jours le plus d’IRM dans le service. De nombreux neurologues venaient me rendre visite, alertés par les infirmières qui blaguaient avec ça. Mon ventre aurait dû être bleu par les piqûres quotidiennes des fluidifiants sanguins. Pourtant, il n’y avait que le stigmate de la première injection. Aucune trace de toutes celles qui ont suivi.

Merci Reiki, évidemment, je posais ma main chargée de Reiki permanent, que j’avais demandé pour me rétablir…

J’ai commencé par poser des questions au docteur. Vraiment, je ne me sentais pas du tout exceptionnelle comme patiente. Pourtant, de leur point de vue, je l’étais ! Ma neurologue m’a avoué que l’impact sur mon cerveau dans le premier IRM était une belle étoile. Mais aussi que ma vitesse de récupération était étonnante. En effet, chaque IRM montrait une réduction de ma nécrose (l’étoile) et cela, c’était exceptionnel. Elle a insisté : « Un impact d’AVC est indélébile et reste à vie ! » J’ai souri et j’ai pensé : Reiki, je te remercie de toutes les manières qu’il soit !

À un moment donné, elle m’a demandé : « Quel est votre secret ? » Je dois avouer qu’à ce moment précis, j’ai été décontenancée par cette question, mais j’ai préféré taire ma pratique. J’étais épuisée. J’étais fraîchement second degré et clairement pas apte à mettre en avant le Reiki à ce moment-là…

Aujourd’hui, ce serait différent.

En sortant de l’hôpital, je dois dire que les ennuis n’étaient pas terminés ! Bien que la magie Reiki avait réussi à effacer toute trace physique, les troubles neurologiques ne se voient pas et j’ai dû vivre avec beaucoup de souplesse l’intransigeance des gens, et même bien plus, parfois.

À force, j’ai réussi à conduire et mon fils, du haut de ses onze ans, a été un génie, me donnant plein d’astuces pour savoir où j’allais. Il me redemandait dix fois son chocolat, toujours comme si c’était la première fois qu’il me le demandait… son indulgence a été sans faille.

Je n’ai pas pu travailler dans mon institut pendant au moins trois mois.

Reiki est devenu ma seconde nature primordiale. J’avais de la gratitude pour toute personne qui m’offrait sa patience et je pardonnais à celles qui n’en avaient pas. Je ne disais pas que j’avais fait un AVC, ainsi, tout le monde était excusable !

Je suis un miracle, avec tout le soutien médical, tout le soutien Reiki, tout l’amour inconditionnel de mon fils, les câlins de ma petite chienne et de toutes les belles personnes que j’ai croisées et qui ont eu un élan d’amour pour moi, même l’espace d’une minute.

Oui, aujourd’hui, je suis différente. Il y a un avant et un après. Peut-être que je n’ai pas récupéré à 100 %, mais je m’en fous, car la vérité est que je n’ai plus de trace sur mon cerveau et que chaque jour, je gagne un peu de ce que j’étais.

JE SUIS UN MIRACLE (c’est ainsi qu’il m’appelait dans le service hospitalier) et j’ai gagné ce titre grâce au Reiki, grâce à l’amour, grâce à ce parcours qui m’a offert un énorme cadeau !

Myriam Mascias

beaute.dicietdailleurs2010@yahoo.fr