Ce qui empêche d’être heureux
– par François Litschgi –
Il faudrait évidemment d’abord définir ce qu’est être heureux, mais je pense que chacun en aura une définition différente, donc je vous laisse avec la vôtre.
Examinons 7 freins au bonheur :
Nous sommes remplis d’illusion sur nous-mêmes et ce qui nous entoure. Nous pensons que nous sommes des gens bien, de bonnes personnes. Mais que faisons-nous réellement de bien ? Nous nous croyons parfois bons, mais nous avons peut-être une fausse image de nous-même. Cette fausse image de soi nous empêche d’entrer en contact avec notre vraie nature. Il faut apprendre à s’observer pour savoir qui on est, et non qui on croit être. Observer ses pensées, ses paroles, ses actions.
Nous avons des attentes, des exigences et nous nous plaignons quand elles ne sont pas satisfaites. Nous pensons consciemment ou inconsciemment que quelque chose nous est dû : bonheur, santé, réussite, respect, confort, un merveilleux conjoint, de beaux enfants.
Rien n’est dû à personne, malgré cela, nous sommes négatifs, tristes, déprimés, anxieux, irrités parce que nous n’avons pas ce que nous considérons comme notre dû ! Comme nous imaginons que la vie devrait être autre chose que celle que nous vivons, nous ne pouvons ni nous sentir vraiment bien, ni être quelqu’un de bien pour les autres. Nous devons perdre l’illusion que quelque chose d’autre nous est dû et nous retrouverons le contact avec le bonheur.
Je serais heureux si seulement… j’étais riche, j’avais une meilleure profession, un meilleur partenaire, etc. « Si seulement… » vous met sur la voie de tous les empêchements illusoires auxquels vous croyez.
Notre souffrance vient de notre attachement à toutes les illusions que nous avons sur nous, les autres, le monde, la vie, le bonheur, la spiritualité, etc. Intellectuellement, nous sommes centrés sur nos pensées à propos de ce qui ne va pas dans notre vie, tout ce que les autres ne font pas, et devraient faire pour nous, tous les soucis que nous avons. Au lieu de les voir et de les laisser passer, nous les entretenons, et c’est ce qui nous empêche d’être heureux. Rêver intérieurement en se disant que la vie pourrait être vraiment plus belle si elle était différente est aussi un empêchement ; souvent, on croit que cela nous fait du bien, mais quand on retourne à sa vraie vie, l’atterrissage peut être dur. Il faut arrêter de trop rêver et revenir, ici et maintenant.
Au niveau émotionnel, ce qui nous empêche d’être heureux, ce sont nos émotions négatives. Il ne s’agit pas de les éliminer, c’est probablement impossible, mais il faut laisser passer ce qui nous fait souffrir : nos soucis, nos ruminations, nos peurs, nos agacements, nos jalousies, etc. Souvent, nous connaissons le chemin, mais nous préférons rester attachés à nos rêves, nos idées toutes faites, nos émotions négatives, nos insatisfactions et donc la source de nos souffrances, et nous les imposons également à nos proches.
Un autre empêchement au bonheur : la rancune, la rancœur, le ressentiment. Le pardon est la grande force de guérison du malheur émotionnel sous toutes ses formes. Il ouvre le cœur et le vide de tout le passé douloureux. La plupart des gens s’accrochent à ce qu’ils ont mal vécu dans le passé, ils en veulent aux personnes dont ils pensent qu’elles leur ont fait du mal ou qu’elles ne leur ont pas fait le bien qu’elles leur auraient dû. La rancune, la rancœur, le ressentiment sont des maladies de notre psychisme et de notre âme, nous devons nous soigner en accédant au pardon. Il ne s’agit pas de dire simplement « je te pardonne », mais de faire un vrai travail en profondeur.
Plus vite nous démasquerons nos illusions, plus vite nous entrerons en contact avec nos aspirations spirituelles et elles nous inspireront. Nous avons tous ces aspirations en nous, mais nous les avons oubliées lors de notre incarnation. L’aspiration à l’amour, la joie, la sérénité et la clarté de la sagesse. Comme nous ne sommes pas en contact avec ces aspirations, nous les confondons avec nos désirs illusoires. Ils sont la cause de quelques plaisirs, mais surtout de bien des souffrances. Une aspiration réelle ne conduit ni à la souffrance, ni au conflit, ni à aucune forme de violence, ni à aucune émotion négative. Les aspirations spirituelles sont ce qui vous inspire d’en haut, vers l’éveil, la libération et la réalisation de l’esprit que nous sommes.
En conclusion, au lieu d’observer les autres, observons-nous nous-mêmes, et nous trouverons ce qui nous empêche d’être heureux.
François Litschgi
Maître Reiki et Karuna
Constellateur selon Idris Lahore
Texte tiré de l’enseignement de Selim Aïssel
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