Sur la base des enseignements de Walter Lübeck, Frank Arjava Petter dresse, dans son livre Quintessence du Reiki, une classification des énergies vitales.
Selon Walter Lübeck, cette classification provient d’une source japonaise qui elle-même remonte aux sources chinoises du taoïsme. Il est fait référence aux cinq (4+1) éléments chinois, Bois, Feu, Métal, Eau et Terre.
Cependant la classification donnée par Franck Arjava Petter tente de suivre un cheminement de pensée qui essaye d’appréhender ce qu’est le Reiki.
En rapport avec ma formation en électronique, je préfère toutefois faire un échange au niveau des notions énoncées par Franck « Arjava » Petter.
Aux notions de puissance et d’organisation, j’ai donc substitué les notions de densité de matière et champ de conscience. Cela mérite une explication :
Densité de matière
La matière est une quantité de lumière piégée au sein d’une zone d’espace et de temps appelée « particule ». Les agrégats de particules forment nos éléments. Les agrégations de ces éléments constituent notre matière corporelle évoluant dans un espace-temps. Plus les agrégats sont complexes et plus la densité est élevée.
Champ de conscience
La conscience est ce qui fait que nous savons que nous sommes. Plus la conscience embrasse d’expériences de réalités et plus le champ devient grand pour notre niveau « indivi-duel ». Il s’en dégage alors notre vision de la structure de plus en plus large de l’univers et de la place « indivi-duelle » de chaque quantum de conscience incarné.
Le voyage de la conscience singulière se fait depuis la source (shinki) vers notre JE matériel et s’en retourne vers la source hors espace temps (vacuité).
Je vous propose maintenant de voir cette classification revue par mes soins (mon quantum de conscience) et organisée en un tableau structuré pour aider à vivre en conscience la manifestation du Reiki et de ses effets dans la matière et l’espace-temps où nous jouons tous le JE.
Dans les cadres jaunes figurent le Shinki qui est le TOUT et le Reiki qui en est l’énergie de structure ou lumière de la source. Ce cadre n’est pas limitatif mais structurel. Il n’y a pas dans la source de notion d’espace ni de temps ni de dimensions (pas de dualités).
Ce qui engendre la création c’est la dualité. Sans dualité, pas de dimensions donc pas d’espace ni d’émotions. La temporalité dans le monde de la dualité est issue du mouvement d’échanges entre dualité et “indualité” (mot inventé pour le besoin du propos) de la source. Le reiki se situe dans le monde sans dualité de l’organisation du TOUT.
C’est l’expression de la dualisation qui donne les dimensions et donc l’espace tant matériel qu’émotionnel où la création prend place en adéquation avec la structuration émanant du Reiki.
REIKI
Le passage à la création entraîne l’expression des « attributs, nombres et lois » de la lumière de la source (? ?) dans la matérialité par l’apparition des ondes de lumière matérielles. Celles-ci agitent l’espace en le peuplant de champs électro-magnétiques variables se propageant à la vitesse maximale permise. L’espace rempli par les ondes agitées amène une nouvelle structure qui va littéralement localiser ces ondes en particules, qui vont pouvoir accumuler l’énergie et engendrer la gravitation. Ce qui contient la lumière agitée (?), ce sont des zones de réflexion de la lumière (zones disruptives) qui portent les charges électriques fondamentales positives et négatives (? et ?). Ces zones expriment dans la matérialité l’Amour total qui maintient la création dans l’existence sensible de la lumière brillante (?).
JIKI
L’énergie, en s’accumulant, est devenue magnétique « jiki » (??). La structure émanant du tout (?) s’exprime alors dans toute matière.
La lumière n’est pas localisée et c’est ce qui fait qu’elle se déplace toujours, et cela à la vitesse maximum possible selon la densité de matière.
DENKI
La première particule pouvant s’immobiliser est l’électron. Elle porte la charge électrique fondamentale qui reste localisée. L’électricité « denki » (??) transporte l’énergie et lorsqu’elle s’exprime dans le ciel, alors nous avons l’éclair et le son associé, le tonnerre. Dans le JE singulier (quantum de conscience), l’éclair de la conscience « qui reflète le Reiki » clame le son h? (?) qui désigne le dharma ou ordre universel cosmique. La conscience du verbe créateur s’exprime dans le JE.
KUKI
Pour qu’un être soit animé, il faut le souffle. L’énergie en provenance du vide anime le vivant en devenant souffle énergétique « kuki » (??).
MISUKE
L’extension de la conscience dans le vivant nécessite de la mémoire. La mémoire est liée à l’eau dans de nombreuses traditions et notre physique montre même cela au travers des expériences de Masaru Emoto (?? ?). L’eau est le « plastique polymère » le plus polymorphe. Le Reiki exprime par misuke (??), ou énergie de l’eau, la mémoire se structurant qui permet au vivant de reconstruire dans sa conscience le chemin vers le Reiki.
SHIOKE
L’eau pure est le solvant le plus universel. Tous les corps et éléments chimiques de la classification de Mendeleïev se retrouvent d’ailleurs dans un échantillon d’eau de mer. En chimie, les réactions des corps produisent des agrégats ou sels. L’énergie absorbée et densifiée provient de la « précipitation » du Reiki ou énergie des sels « Shioke » (??). Le corps vivant est maintenu par deux agrégats énergétiques structurés dont l’objectif est, pour l’un d’assurer la survie du vivant (ego) accueillant le Reiki et pour l’autre d’assurer l’analyse automatique (mental) de ce qui se présente au vivant pour permettre l’acquisition de plus de conscience.
KEKKI
Enfin, le vivant doit recevoir constamment l’énergie de la vie et celle-ci doit être distribuée par le sang. L’énergie du sang « kekki » (??) finalise le processus d’action du Reiki dans le vivant en marche vers la conscience.
On peut alors tenter de comprendre comment se manifeste le Reiki.
Le manque d’énergie est dû aux erreurs faites dans les choix de vie. De nombreuses traditions proposent en aide de fournir une énergie vitale complémentaire pour susciter l’autoguérison des corps et des esprits.
En ce qui concerne le Reiki, l’énergie se manifeste car elle entre dans le monde créé par la conscience du JE initié. Ce JE est, en quelque sorte, la balise ou le phare indiquant les coordonnées de temps et d’espace où le Reiki est requis dans la tempête de la matérialité. Le Reiki suit alors le processus schématique et remplit son œuvre à tous les niveaux. Le rééquilibrage énergétique entraîne le rééquilibrage des processus matériels denses.
Le JE, dûment initié et pratiquant assidu, expérimente les symboles « mathématiques » du Reiki. Il apprend à mesurer par sa conscience et par ses pratiques l’adéquation avec le modèle qu’il s’en fait.
L’enseignement supérieur du Reiki ne se fait que dans les moments initiatiques de satori qui sont favorisés par la conscience sincère et la pratique sans limites. L’intuition dans la pratique devient alors la voie de recherche de la grande lumière brillante.
Patrick Legros