Histoire de cœur
De l’initiation au symbole du cœur à ma première IPE sur mon cœur
Je m’appelle Fabienne, j’habite près de Lyon, je pratique le Reiki depuis 5 ans et je suis maître Reiki. Je veux témoigner de l’expérience extraordinaire (pour moi !) que j’ai eue, en l’espace de moins d’une semaine, juste après mon initiation au second degré. Cette formation a compris aussi l’initiation au symbole du cœur. Et 2 jours plus tard, je me suis fait faire ma première IPE (Intervention Psycho-Energétique) sur mon cœur.
Pour situer le contexte, avant de pratiquer le Reiki, j’ai passé d’innombrables années à être déprimée (de façon larvée ou de façon manifeste), une quinzaine d’années (en discontinu) chez 5 « psy » différentes, et une quinzaine d’années aussi sous antidépresseur en quasi-continu. Sans jamais arriver à être vraiment bien, tout le travail thérapeutique effectué me permettait, au mieux, de « sortir juste la tête de l’eau ». Juste avant de découvrir le Reiki, j’étais depuis quelques semaines mieux et sans médicaments. La dernière thérapie que j’avais faite était de l’hypnose.
Quand j’étais au 1er degré (et après !), le « déménagement émotionnel » était très intense et vraiment extrêmement difficile à supporter. Je me faisais faire des séances quasiment toutes les semaines, en plus de mon autotraitement quotidien, matin et soir. Le Reiki m’aidait beaucoup dans mon autoguérison, d’une part, dans l’apaisement émotionnel à court terme qu’il m’apportait d’autre part. Je recevais aussi très souvent des séances à distance, qui m’apaisaient aussi beaucoup. Malgré cela, une remarque que j’ai entendue à plusieurs reprises par ma praticienne-enseignante était « Qu’est-ce que tu as, parfois on peut très bien travailler sur toi, parfois tu te bloques (au passage du Reiki) ? ». Je cherchais ce que c’était, j’explorais les différentes hypothèses, mais cela persistait.
Samedi et dimanche, formation au second degré et initiation au symbole du cœur
Cette formation s’est très bien déroulée. Pendant la formation, dans un a parte, j’entends pour la première fois parler de l’IPE, que mon enseignante avait apprise le week-end précédent (magnifique coïncidence…). Je demande si cela agit aussi sur des problèmes non-physiques ? Oui. Je prends donc rendez-vous pour mardi, 2 jours plus tard.
Lundi : très grosse prise de conscience
Je me réveille en prenant conscience de ce qui bloquait, depuis mes débuts en Reiki. La plus puissante protection que j’avais trouvée moi-même, en séance d’hypnose, pour protéger mon cœur. Une protection dont j’étais très fière et qui était faite pour être là à vie. Cette protection m’a en effet beaucoup servi pendant plusieurs années à moins m’effondrer à chaque « petit truc » qui n’allait pas dans ma vie et m’a vraiment aidée à moins déprimer. Sans résultat parfait pour autant…
J’ai pris conscience que c’est cette protection qui faisait que je me bloquais partiellement au passage du Reiki. En même temps, cette protection, devenue inconsciente, qui me convenait parfaitement jusqu’à la veille, ne me convenait plus du tout ! Elle ne convenait plus à la personne que j’étais devenue avec l’initiation au symbole du cœur !!! De plus, j’ai compris que désormais il fallait que je choisisse. Soit je gardais, par peur de souffrir encore plus, cette protection qui ne me convenait plus et j’arrêtais là le Reiki, le blocage m’aurait empêchée d’aller plus loin. Soit je continuais avec le Reiki – et je savais déjà que je voulais aller jusqu’à la maîtrise – et il fallait que j’enlève cette protection. Et j’ai aussi saisi qu’il fallait que je le fasse pour le lendemain, pour que mon IPE puisse être efficace. Oui, mais j’avais tellement peur, j’étais vraiment « morte de trouille » (enfin, j’ai survécu…). Quel dilemme !
J’ai fini par prendre mon téléphone, pour expliquer les grandes lignes à ma praticienne-enseignante Reiki, en lui disant qu’il fallait me laisser 5 minutes juste avant l’IPE. Que je me débrouillerai seule, mais que je ne pouvais l’enlever que juste avant l’IPE, même pas avant de partir de chez moi. Elle a été d’accord.
Quelle était cette protection ? Un sarcophage en béton, que j’avais mis sur mon cœur blessé, du type qu’on a mis sur le site de Tchernobyl… Oui, je sais, cela va en choquer certains, j’avais essayé de blinder mon cœur à ce point ! Je n’ai aucun regret de l’avoir fait puisque ça m’a servi plusieurs années. Le passé est à sa place, cela fait partie de mon histoire.
Mardi : IPE (Intervention Psycho-Energétique) sur mon cœur
Comme prévu, j’ai mes 5 minutes juste avant l’IPE. La veille, dès que j’ai eu envie d’enlever ce sarcophage, j’ai su immédiatement comment faire. Je savais qu’il fallait, en visualisation, que je le fasse léviter et l’envoyer à l’usine de recyclage de l’Univers. Et que pour me mettre en état d’hypnose, avec mon vécu de beaucoup de séances d’hypnose et le Reiki, poser mes mains sur ma tête en me faisant du Reiki quelques minutes suffirait.
Au début de l’IPE, j’avais l’image d’un grand trou noir dans mon cœur. A la fin, je ne voyais plus de trou, juste du brouillard. « Ouah ! » quelle merveilleuse sensation, de me sentir délivrée de ce trou !!! Quel changement immense !!! Je me suis dit que maintenant, c’était à moi d’entretenir le travail fait grâce à l’IPE… (le trou n’est jamais revenu).
Mercredi
En me réveillant, je « jette un coup d’œil intérieur » à mon cœur et je vois… un grand champ, avec plein de fleurs et de belles choses de la nature. Re : « ouah ! c’est beau ! ». Quel magnifique changement en quelques jours, de passer d’un cœur « grand trou noir, avec un sarcophage en béton pour colmater le trou » à « un grand champ de fleurs » !!!! Quelle ouverture mon cœur a commencé !
Je n’ai jamais regretté d’avoir mis ce sarcophage qui m’a aidée quelques années, je n’ai jamais regretté non plus de l’avoir enlevé !
Quelques semaines plus tard, en revenant de mes vacances d’été
Remarque en fin de séance : « C’est la première fois que tu te laisses vraiment faire ! »
Près de 5 ans plus tard
J’ai continué mon chemin, accompagnée par le Reiki, dont le passage des 3ème, puis 4ème degrés. Avec d’innombrables autres « déménagements émotionnels », beaucoup d’autotraitements (quotidiens), de séances à distance à moi-même, de séances de Reiki reçues en direct et à distance, d’autres séances énergétiques reçues, etc… Beaucoup de travail personnel d’autoguérison, avec l’aide professionnelle et/ou amicale d’un grand nombre de personnes. Elles se reconnaîtront ici, je leur exprime une nouvelle fois toute ma gratitude, et ma joie de les avoir rencontrées. Elles m’ont aussi donné beaucoup d’amour inconditionnel, dont j’avais tant besoin. Rencontrer l’amour inconditionnel était un élément indispensable dans mon processus de guérison.
J’ai fait un très grand chemin personnel, tout en sachant qu’il y a devant moi la suite de ce très grand chemin, beaucoup de « route » à faire… Le changement est vraiment immense. Je n’ai pas eu besoin d’antidépresseur depuis que j’ai commencé le Reiki, malgré de grands moments de « blues » intense. L’énergie m’a aidée (avec une très forte envie de guérir !) dans chacun des très grands moments de très grande crise. Ma vie est passée d’une vie en noir et blanc, avec beaucoup de gris foncé, à une vie en couleur. Le noir, le blanc et le gris étant là au même titre que toutes les autres couleurs. L’ombre et la lumière font partie intégrante de la vie de chacun… La lumière continue à m’aider à aller vers mes zones d’ombre pour les « dissoudre » petit à petit.
J’ai plein d’autres merveilleux souvenirs de Reiki, de vécu de séances, de prises de conscience, de nouvelles étapes de libération de mon cœur, de changements dans ma vie, etc. Mais, 5 ans après, ce qui s’est passé pendant ces quelques jours est mon plus magnifique souvenir de Reiki.
Cet article se veut un témoignage d’espoir :
Rien n’est impossible !
Fabienne
fabienne.reiki@laposte.net